COL SAINT MARTIN (100km / 1600 m de D+)
Date : 11/06/2011
Niveau :D
Partenaire : Fabrice
Remarque : Quand Poupou se prend pour Merckx
Etant donné que nous sommes jeunes et méchants, la journée de solidarité du lundi de Pentecôte se fera sans nous.
Vendredi soir, réunion au sommet à la terrasse du Cardi pour décider du programme du week-end. Monsieur Claudon propose un compromis intéressant, à savoir vélo samedi pour la pédale 73, pendant que les filles et Guillaume iront escalader des bouts de cailloux de 2-3 mètres de haut…va comprendre. La pinte de Leffe va fortement atténuer mes réticences dus aux modestes 5 heures de route qui nous séparent d’un de ces trous du cul du monde dont l’Alpe a le secret, à savoir, Aiglun.
Samedi matin, 8h, “scotty” et “the beast” sont à l’arrière du Kangoo, les parents sont devant. Ce n’est qu’après 6h de pilotage que nous rejoignons le départ de notre tour cycliste dans le 06. Autant dire que les bécanes ont soif d’en découdre avec les routes de cette contrée reculée.
Le tour, dégotté par Fabrice sur databike, nous annonce environs 85 km pour 2500 m de d+ avec 2 cols.
Le parcours
L'itinéraire
Résumé
Préparation
Nous attaquons l’itinéraire par le col Saint Martin après une quinzaine de kilomètre en faut plat montant. Dès l’entame, je sens l’Italien dans un grand jour. En ce qui me concerne, je reste dans la roue. Les kilomètres défilent à vive allure et PouPou, contrairement à son habitude, ne lâche pas. Je tente plusieurs fois de prendre la tête et de le déposer au train, scénario classique quoi... Mais rien n’y fait. Putain, il ne va pas me mettre une cartouche quand même. A noter, pour me trouver une excuse presque crédible, que la mécanique de scotty est à peu près équivalente à celle de mon Kangoo. Cela se traduit par un claquage de la chaîne dès que je fais une relance un peu appuyée. L’année prochaine je me paye un avion de chasse !
Bref, je serre les dents et arrive néanmoins premier au col grâce à un sprint que Poupou n’a pas voulu jouer…C’est Poupou quoi ! OK… Je suis sérieusement défoncé et il reste environs 1300 mètre de dénivelé à en croire mon altimètre. Nous descendons vers saint Martin de Vésubie puis gagnons le village de Roquebillière, pied du second col. Celui ci n’étant pas indiqué, je demande dans une boulangerie la direction à suivre… Le verdict tombe alors (prendre l’accent du sud):
« ah ben, c’est que c’est de la piste par là-bas mon gars, tu pourras bien monter jusqu’aux granges avec ton vélo mais après tu vas faire demi-tour… »
Putain…Bon, on va quand même voir. On remonte une ruelle dont la raideur est telle qu’à chaque coup de pédale, la roue avant du vélo dit au revoir à la route…Et bon, ben le boulanger ne disait pas de conneries, c’est le but ! Je joue alors le mec blasé, mais soyons franc, je suis un peu (complètement) soulagé, vu la rouste que je me suis pris dans le premier col. Fabrice, complètement drogué aux amphétamines c’est sur, est lui, vraiment dégoutté et est prêt à rencontrer la personne qui a rentré ce tour sur le net pour en découdre.
Résultat : On échoue dans un bistrot pour boire un orangina et s’envoyer une omelette, avant de rentrer par les gorges de la Vésubie. Ce petit encas m’a un peu requinqué et nous rentrons en mode "contre la montre" à la voiture, pour au final, afficher un joli 24 km/h de moyenne pour 100 Km et 1600 m de D+.
Scotty au col Saint Martin
Poupou
Les enfants à l'arrière du Kangoo. Va falloir m'accentuer ce bronzage tour de France Fabrice !
Après le vélo extrême, place à la grimpe extrême. Direction donc Aiglun pour retrouver le reste de l’équipe. La petite heure de route qui nous sépare de ce mythique spot de grimpe sera l’occasion pour nous de réviser nos classiques de la chanson française. Et je tiens ici à signaler une superbe interprétation de « tous les cris des SOS » par un Fabrice à 2 doigts de la transe en entendant chanter Daniel.
Suite du wee-end : ICI
Compte rendu sur montagne plaisir