REFUGE DE LA BALME PAR LE COL DE LA CHARBONNIERE
Partenaires : Thomas, Sarah
Jeudi soir coup de fil de mon frère :
- On peut venir dormir chez toi vendredi soir ?
- Ouais pas de problème, vous faites quoi ?
- Ski de rando
- Ok, ben je pense que je vais venir avec vous…
Ca fait un petit moment que j'avais envie de m'y mettre, c'est donc l'occasion. Je me dis qu'il pourrait être intéressant d'investir dans une paire de pompe dans un premier temps puis d'acheter les skis et les fixes ensuite. Si j'avais les tunes je m'équiperais directement mais bon là, ce n'est pas le cas.
Au final je passe 1h00 chez Montania à essayer des chaussures sans véritablement trouver mon bonheur.
- Bon pour ce week-end je vais te louer tout le matos et on verra par la suite
- Ok
Pour samedi l'objectif est d'aller dormir au refuge de Presset. Les températures annoncées étant plutôt printanières, on décolle de Chambéry à 5h30. On arrive au Praz vers 7h et attaquons la montée vers le col de la Charbonnière. Les sensations sont un peu bizarres mais très vite je commence à sentir le geste et cela devient vite assez plaisant. Plus ça va plus le soleil cogne et plus mes cuisses brûlent. C'est fou comme ce sport défonce les jambons.
montée vers le col de la Charbonniere...
Vers 10h30 nous arrivons au col. Je suis un peu explosé par mes premiers 1300 m de dénivelé à ski. Sarah est elle aussi atomisée.
Au col...
On prend un peu le soleil, un petit sundy, on range les peaux et hop, position descente. Alors là je pense qu'on va rigoler. Je me suis remis au ski cet hiver après plus de 10 ans d'interruptions étant passé au snow vers 14 ans. Les 3 sorties en station m'avaient à peu près remis à niveau mais là…putain, premier virage et bim, la gueule dans la neige. S'en suit une longue traversée puis une descente dans de la neige bien croûtée. Je laisse descendre Thomas…ouais bon ça passe. Viens le tour de Sarah, hop…hop…hop et vlan la gueule dans la neige. Je rigole, elle un peu moins. Bon j'y vais, hop…hop…ouoooohhhh…et re-vlan, la gueule dans la neige jusqu'aux oreilles. Putain c'est pas gagné. Finalement je finis par maîtriser un peu les skis et commence à ne pas trop mal m'en sortir.
On renonce à monter au Presset et descendons vers la Balme. On sort une table dehors, et déjeunons en plein soleil…génial. La sieste qui suit l'est tout autant.
Au réveil le refuge s'est quelque peu remplie. Un groupe du CAF de Paris, un groupe de filles des pompiers de Paris, un groupe de 4 personnes…bref au final on est environs 25 personnes dans le refuge. Ce monde angoisse quelques peu nos amis parisiens qui ont grand peur pour leurs couches…
Finalement tout le monde trouve un bout de matelas à lui et peu se coucher relativement confortablement. S'en suit un véritablement concerto de pets, de gémissements et de ronflements en tout genre, la magie des refuges quoi. Vers minuit je suis réveillé par un véritable motoculteur, jamais entendu pareil ronflement de ma vie…hallucinant. Il finira par se calmer et moi par me rendormir.
Au matin, le ciel est bouché mais le plafond relativement haut n'est pas gênant. Nous partons vers 6h30 en direction du col du grand fond où Sarah nous fera une scène dont elle a le secret lors des 30 derniers mètres de dénivelé quelques peu verglacés.
On récupère un peu d'eau au petit matin
Direction le col du grand fond
Pas trop de lumière ce matin...
Refuge de Presset
Je commence à bien sentir les conversions et mon geste est plus efficace ce matin, je commence vraiment à apprécier cette pratique du ski. La descente sur la neige dure n'est pas des plus agréables mais le cadre compense largement la qualité médiocre de la neige. Nous repassons au refuge récupérer nos sacs et descendons le vallon pour rejoindre la voiture et regagner Chambéry.
Il est clair que je vais désormais m'équiper…
Pour finir, voici quelques vidéos...