WEEK-END GUIDE A CHAMONIX

Date : 13-15 /08/2011

 

Niveau : Extrême !

 

Partenaire : Anne et Anne-Laure et un peu Jéro aussi !

 

Remarque : Majeur !

 

 

Comment dire…Randonner pour randonner c’est pas forcément ma grande passion. Mais là, je dois dire que franchement, c’était plutôt très sympa !

 

Samedi matin, direction Chamonique avec l’avion de chasse de Anne et en compagnie de Anne Laure. Jéro n’est pas de la partie, il travaille sur d’étranges modèles et logiciels dont le commun des mortels ne peut saisir la portée… Bref, comme dirait l’autre, il travaille à sauver le monde. Moi, je sauverai le monde mardi, en attendant, je vais faire le guide pour ces dames.

Au programme du Samedi, un vol en parapente pour Anne et une initiation à la grande voie pour Anne Laure. Après une merde de chien, un sandwich place de l’église et un délestage de 25 € à la caisse du téléphérique du Brévent, nous partons Anne Laure et moi pour notre « petite » grande voie et Anne pour son vol.

 

 

Anne et le guide

 

 

Anne-Laure et le guide

 

 

La Somone (D-/I/5b)

 

Vendredi soir j’avais trouvé cette voie d’initiation avec une approche quasi inexistante et pas trop gazeuse, parfaite pour une première.

Nous arrivons sans même un début d’égarement au pied de la voie. Un couple d’étranger nous précède et nous décidons alors de faire les sauvages en attaquant directement par la deuxième longueur, accessible à pied. Résultat, Anne Laure se fait coller au cul, ce qui ne lui plait pas, et nous les laissons passer… La voie est très jolie, sans difficulté, sans trop de gaz, parfaite pour une initiation. Bon, ça c’est fait, maintenant, direction le refuge de la Pierre à Bérard.

 

 

En direct du parapente de Anne

 

 

 

 

Anne-Laure au brévent

 

 

 

 

Je me concentre pour ne pas louper l'approche !

 

 

 

 

Anne-Laure destivelle !

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit rappel

 

Pouah ! Le guide et le Mont Blanc !

 

 

 

 

Le guide et sa cliente qui cachent superbement le Mont Blanc !

 

 

Mont Buet

 

L’objectif du week-end est de monter au Mont Buet Dimanche matin avant que les orages annoncés par météo France nous pètent dessus. Pour optimiser nos chances, on va faire ça en 2 fois. Samedi, 17h, nous filons vers le refuge de la Pierre à Bérard avec le bivouac sur le dos. Bon, en ce qui concerne Anne Laure, c’est plus vraiment un bivouac qu’elle a sur le dos, c’est plutôt une résidence secondaire… Etant donné que remonter un vallons, ça peut vite devenir très chiant,  je lance alors le grand jeu du personnage à deviner. C’est donc accompagnés de Madonna, Descartes, Loana, ou autre King Kong que nous rejoignons le refuge. On est aussi pas mal accompagné par les Bouquetins et les Chamois dans le coin.

 

 

 

C'est parti pour la montée au refuge

 

 

 

 

 

 

 

 

La bière arrive Anne Laure !

 

 

 

Après un rapide montage de la tente nous allons démonter une bière, un camembert et un paquet de pistache…Apéro quoi ! Au menu du repas du soir, les traditionnelle pâtes au pesto accompagnées d’une excellente bouteille de Mondeuse 2009. En dessert, dégustation de mes crottes de chamois maison pour Anne et tournée général de prunes. Voilà, la Mondeuse est torchée… Certain(e)s d’entres nous également d’ailleurs ;-) Il est temps d’aller se coucher. Le réveil est prévus pour 5h30. Anne Laure nous fait le bruit de la mitraillette dont elle est très fier, et hop… Dodo ! Après une non-nuit en ce qui me concerne, nous allons prendre le petit dèj au refuge. Notre arrivée dans le refuge marque une sorte de grand silence… Notre discussion scatologique autours du café et des tartines de confiture n’améliore pas les choses…Tant pis.

 

 

Petit matin

 

 

Bon, allez, fini les conneries, on file vers le Buet.

 

Pour résumer, on est parti les derniers du refuge et on est arrivé les premiers au sommet.

On a volé quoi ! Le soleil nous accompagne pour le début de l’ascension mais se fait rapidement avoir par les nuages… Au niveau du col de Salenton, nous formons désormais, ces deux demoiselles et moi même, le trio de tête. J’ai comme qui dirait l’impression de faire des envieux. Les pauvres, ils ne se rendent pas compte…

 

Le temps est maintenant complètement pourri et un petit crachin vient même nous dire bonjours. Malgré tout, devant la volonté sans failles de mes deux partenaires, nous poursuivons l’ascension, bravant la tempête. Nous finissons par arriver au niveau de l’antenne relais et finalement au sommet du Mont Buet en 2 bonnes heures depuis le refuge. Séance photo, admiration du paysage, re-séance photo et hop, démontage de 2 boîtes de pâté (direction les adipocytes) avant de redescendre. Les nuages ont maintenant envahis le sommet. J’ai envie de dire, superbe timing ! La descente jusqu’au refuge est vite pliée. Celle jusqu’à la voiture est un peu plus casse-boule. Anne Laure réalisera une superbe performance durant la descente qui lui vaudra de voir son nom apparaître dans ma thèse. Quelle chance !

 

 

 

 

 

 

Allez hop hop hop !

 

 

 

 

Non loin du col de salenton. Le buet derrière

 

 

 

 

 

 

 

Photo d'art

 

 

 

On a pris la tête des opérations

 

 

 

Anne talonnée par Anne-Laure

 

 

 

 

 

 

 

 

La bête dans son milieu

 

 

 

 

Ciel chargé

 

 

 

Anne s'envole vers le sommet

 

 

 

 

Ascension finale

 

 

 

 

Ciel très chargé

 

 

 

 

 

Summit ! Mont Buet, 3096 m

 

 

 

 

Putain, j'en reviens toujours pas de ce saut...

 

 

 

Ayè ! on est arrivé à la voiture ! C’est pas le tout, mais il est maintenant temps d’aller manger dans la rue Paccard de Cham histoire d’admirer en vrac, les alpinistes suréquipés, les traileurs, les vttistes, les grands-mères à chien, les bimbos et les 2-3 gens habillés de manière normale pour marcher dans une rue... Après bouffer j’ai la grande idée de proposer un petit tour de magasin. Erreur ! Au final, Anne investit dans sa première veste Patagonia. Toutes mes félicitations ! Bon, ça reste de la petite veste de montagnarde débutante. Le jour où tu claques 50 % de ton salaire dans ta gore tex, là tu deviens une vraie montagnarde !

 

Allez, il est maintenant temps de retourner dans une ville à peu près normale. On file vers Chambéry. Etant donné que je suis un mec et que Anne a une C4 coupé sport, je demande la permission de conduire l’engin. Je dois avouer que ça change légèrement de mon Kangoo 1,2 litre essence, mais c’est pas flagrant ;-)

 

Nous retrouvons Jéro, devant son PC… Au programme du dimanche soir, séance de gymnastique avec un manche à balais, découverte de nouveaux mots, tomates mozzarella et séance de psychanalyse de groupe.

 

Lundi aprem, Jéro continue de sauver le monde. Pour nous, séance de grimpe au secteur initiation de Cessens. La descente extrême nous amenant au pied des voies sera pour les filles une sorte de chemin de croix. Elles payent leur descente à la vitesse de la lumière du mont Buet ! En tant que guide professionnel j’enseigne à Anne l’art subtile de la manip du maillon rapide et de la descente en rappel. Finalement, Jéro apprend en début d’aprem qu’un délai lui est accordé pour sauver le monde. Il nous rejoint donc ! Nous faisons tout les deux un joli 6b puis, me sentant motivé, je pars dans le seul 7a du secteur. Je plie l’affaire sans bouger les oreilles ! Putain, je vais peut être bientôt pouvoir enlever le « try » sur le titre du blog ! Pour Jéro le déroulement du 7a sera plus délicat, sans doute dût à une gomme sous les chaussons non adaptée à la chaleur et à l’hygrométrie du moment ;-)

 

Et voilà, fin du week-end. C’est le genre de week-end où je me sens un peu con quand je me retrouve devant mon PC à enculer les mouches en parlant de convection forcée et de distribution fluidique en mini-canaux…Bref !

 

 

 

 



16/08/2011
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