BUT DANS L'APPROCHE DU PILIER CORDIER

Date : 15/07/2010


Matériel
: TA


Niveau : V+


Partenaire : Fabrice et Lucie


Remarque : Et c'est le but !!!!!!



Un bel objectif pour ce lendemain de fête nationale, le pilier Cordier aux Grand Charmoz. Les 650 m de granite qui le composent présage une superbe journée. La météo de cham semble être avec nous, 80 % d'ensoleillement annoncé.

 

Le début de l'ascension est sans encombre, nous négocions avec perfection la montée en benne jusqu'au plan de l'aiguille malgré un petit fourvoiement au niveau des caisses. La section Plan de l'aiguille - refuge du Plan se déroule elle aussi à merveille avec un superbe chrono d'environs 7 minutes. Arrivés au refuge nous succombons comme des mouches sans volontées devant toutes les tartes, exposées, il faut le dire, de manière assez ostentatoire, à nos yeux et narines.

Suite à cela, nous entreprenons la périlleuse « descente des Leffes ». Après un décapsulage négocié à l'ancienne faute de matos moderne, la suite de la descente se déroule là encore à merveille, Fabrice fait une nouvelle fois  parler le chrono, Lucie traîne un peu. Il est maintenant temps d'observer l'approche pour les Charmoz. Hum…Plusieurs possibilités s'offrent à nous. Néanmoins, l'une d'entre elles se distingue par le fait qu'elle se déroule en grande partie sur un sentier, ce qui est assez pratique pour avancer. Simplement, à un moment, il faudra prendre à droite…Mais c'est évident. Bon ok.


Allez, on règle leur compte aux Bolinos et tout le monde au lit. 21h, on est sous la couette dans notre chambre privative. C'est que le refuge du plan c'est un refuge qui sait recevoir.
3h20, on se réveille. Tout le monde est déjà prêt à décoller. Nous, on va manger un coup pour commencer...

 

Vers 4h on décolle et rejoignons le fameux sentier. Au bout d'un moment on arrive à l'intersection avec le sentier venant des Alpages de Blaitière. La sente bifurquant à droite ne doit pas être loin. Au bout d'un moment, une trace que l'on pourrait éventuellement qualifier de « sent e » part à droite. Ok, on la prend.

 

Il est important de préciser ici que le ciel est complètement bâché et que l'on ne distingue rien qui pourrait s'apparenter à une montagne. On grimpe, on grimpe, c'est raide, c'est très raide. Au bout d'un moment, on tombe sur un névé et des blocs de plus en plus gros. On ne peut plus monter...Putain, Putain. On s'est planté là non ?

Fabrice :

"Oui, je crois qu'on est à l'M"

Tout le monde :

"Putainnnnnnn !"

On ne voit pas à 20 mètres, un enfoiré de chocard vient parfaire la glauquitude de l'ambiance. La motivation est en train de disparaître aussi vite que la Leffe de Fabrice la veille. Vers 6h30, c'est complètement bouché, la motivation a foutu le camp, on officialise le but. Un but sans concession, sans préavis, un but brutal, un but à environs 70 €/personne...Putain... Putain fait chier.


A 8h30 nous voilà de retour au refuge du Plan, on reprend un petit déjeuner, un peu plus rustique cette fois...Après une remontée aux bennes sans encombres et une redescentes sur cham en mode aigris, nous récupérons la voiture.

"Bon ben on va rentrer par les gorges, ça sera toujours ça d'économisé..."

Putain !




On n'est pas à la limtie du racolage passif là ?




La "multivitaminée", considérée comme un produit dopant par l'UCI. Fabrice s'en fout, il fonce...aucune éthique.




Au citron, ma préférée




A la framboise




A la poire pour Lucie




La tarte aux pomme, quelque peu humiliée par ses copines




Baché on vous dit




Hum...ça sent le but là non ?




Superbe




La réaction d'un homme après un but aussi cruel




C'est baché là non ?



16/07/2010
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